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Alimentation pendant la grossesse

PROGRAMMES ALIMENTAIRES

Alimentation pendant la grossesse

Alimentation de la femme enceinte.

L’alimentation saine, équilibrée et diversifiée est primordiale dès la phase pré-conceptionnelle et dès le début de la grossesse pour fournir à la femme enceinte et son bébé tous les éléments nutritifs dont ils ont besoin.

Certaines carences nutritionnelles sont responsables des problèmes fonctionnelles ou organiques chez la mère et chez le fœtus.

 

Pour éviter ces problèmes, il est recommandé de prendre des suppléments, tels que l’acide folique (ou vitamine B9).

Cette vitamine participe à la croissance cellulaire (cellules cérébrales et de la moelle épinière). Une carence en cette vitamine peut entraîner des anomalies du tube neural et engendrer une malformation congénitale (par exemple, le spina-bifida), elle peut aussi retarder la croissance in utero (RCIU) ou augmenter le risque de prématurité et de fausse couche. Cette vitamine est nécessaire surtout en début de la grossesse et le besoin peut varier entre 0,4 à 1 mg par jour. L’acide folique est apporté en plus grande quantité dans les légumes verts comme les épinards, les endives, le chou, la laitue, les asperges, les petits pois, etc., mais aussi dans d’autres aliments, tels que les fromages à pâte molle et à croûte fleurie.

D’autres supplémentations peuvent également être nécessaires, tels que : le fer, l’iode, la vitamine D, le calcium et l’oméga 3.

Il est aussi possible de prendre un supplément multivitaminé spécialement conçu pour femmes enceintes pour toute la durée de la grossesse.

Ces suppléments sont pris afin de compléter les besoins nutritionnels journaliers de la femme enceinte et ne doivent absolument pas se substituer une alimentation saine et équilibrée, qui consiste à consommer 5 portions de fruits et de légumes par jour (2 portions de fruits et 3 portions de légumes), 1 féculent à chaque repas principal (produits à base de céréales complètes), 3 produits laitiers par jour, 1 portion de viande par jour, 2 portions de poisson par semaine (dont 1 fois du poisson gras, car il apporte des acides gras essentiels : oméga 3) et à consommer avec modération des huiles et des graisses végétales de qualité supérieure. Les besoins énergétiques et nutritionnels seront plus élevés au cours du deuxième et du troisième trimestre de la grossesse (+70 kcal/jour au 1er trimestre, +260 kcal/jour au 2ème trimestre et +500 kcal/jour au 3ème trimestre).

 

À limiter sont les sucreries, les fritures, les salés et les boissons sucrées et il ne faut surtout pas penser qu’il faut « manger pour deux » mais oui « manger deux fois mieux ».  Les abus ne sont pas anodins et sont souvent à l’origine de complications médicales.

 

Au niveau de l’apport hydrique recommandé, il est d’au moins 1,5 à 2 litres d’eau par jour et il faut limiter le café et le thé (maximum 2 tasses par jour), car ces boissons renferment des substances qui nuisent à l’absorption du fer et du calcium.

La consommation d’alcool et la prise de nicotine et de stupéfiants, nocifs pour le bébé, sont évidemment à proscrire.

 

Les produits d’origine animale crus sont à bannir tels que : le lait, la viande, le poisson ou les œufs (risque de toxoplasmose et de listériose).

 

Les mesures d’hygiène à respecter pour prévenir toute contamination infectieuse sont : le lavage des mains régulier, la consommation de viande ou de poisson ou d’œufs bien cuits, la consommation de fruits et de légumes bien lavés (voir avec du vinaigre), le nettoyage du plan de travail et des ustensiles de cuisine après chaque utilisation, le nettoyage régulier du réfrigérateur (où sont rangés les aliments en séparant le cru et le cuit), la vérification des dates de péremption des produits et la décongélation des aliments au réfrigérateur et non à température ambiante.

Sauf contre-indication, il est recommandé de pratiquer au moins une demi-heure d’activité physique par jour (même intensité que lorsque l’on marche rapidement) comme : les déplacements à pied (trajets de travail à pied, promenades, prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur…), la natation et l’aquagym, le vélo d’appartement, les appareils d’entraînement cardio-vasculaire et musculaires à faible intensité, l’aérobic doux et le yoga (il existe aussi des offres spécialement adaptées aux femmes enceintes). A éviter sont les activités présentant des risques de chute ou de blessure (ski, jogging, VTT, football), les mouvements énergiques et intenses et les activités à températures extrêmes (exemple : sauna). L’exercice physique permet, entre autres problèmes, de réduire le risque de prendre trop de poids pendant la grossesse et de diminuer le risque de diabète gestationnel, d’hypertension artérielle et de prééclampsie.

 

La surveillance régulière du poids est fondamentale pendant la grossesse. Il ne faut jamais faire seule un régime alimentaire pour éviter la prise de poids, cela peut générer des carences dangereuses pour la femme enceinte et pour son bébé. Il est toujours nécessaire d’agir en pleine concertation avec le médecin. La prise de poids normale et qui favorise une grossesse sans problèmes est de 9 à 15 kg. Si la prise de poids est excessive, il y a un risque de macrosomie (enfant dont le poids est supérieur à 4 kg) avec un accouchement difficile et de possibles problèmes de santé pour l’enfant après sa naissance. De plus, ce poids pris en excès est difficile à perdre après la grossesse. Au contraire, un poids insuffisant mène à un risque d’hypotrophie (croissance insuffisante de l’enfant) et d’un accouchement prématuré.

La prise de poids doit être évaluée pendant toute la grossesse par pesée mensuelle. Durant les 2 premiers mois, la maman n’est pas sensée prendre du poids. La première moitié de la grossesse, la prise de poids est d’environ +4 à 5 kg et durant la seconde moitié de la grossesse, elle est plus importante, car c’est la phase fondamentale de la croissance de l’enfant et du placenta. Cette prise de poids disparaît aussitôt après l’accouchement.

Pendant la grossesse certaines femmes enceintes peuvent présenter des symptômes de grossesse, mais ce n’est pas toujours le cas, car chaque future maman est unique, et chaque grossesse aussi. Elle peut présenter des nausées, des vomissements et des douleurs et des reflux d’estomac. Dans ce cas, il est conseillé de fractionner les repas durant la journée en prenant des repas légers avec un goûter et une collation le soir, de boire de l’eau pendant et après les repas principaux, d’éviter la consommation de potages (surtout le soir), d’éviter les épices, les acides, le café, les aliments trop fibreux et les aliments très sucrés et gras, de manger dans le calme et de bien mastiquer les aliments et de ne pas s’allonger après avoir mangé quoi que ce soit.

 

Parfois, elle peut également présenter des problèmes de constipation. Si c’est le cas, il est important de consommer suffisamment des légumes, des fruits frais et des céréales riches en fibres, de boire minimum 2 litres d’eau par jour et de pratiquer une activité physique régulière.

Programmes alimentaires

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